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Reconnu comme l'une des figures majeures de l'art contemporain français, Fabrice Hyber (né en 1961 à Luçon, Vendée) a construit depuis une trentaine d'années une œuvre dont la diversité des approches révèle aujourd'hui au public un travail proliférant, aux ramifications formelles et conceptuelles impressionnantes. Sa manière de faire à géométrie variable s'enrichit chaque fois d'un dialogue avec de multiples disciplines (de la physique aux neurosciences, de l'astronomie à la phytothérapie)pour renvoyer le spectateur/acteur à un chantier plus vaste où toutes les dimensions de l'expérience humaine sont convoquées. Mêlant dessins, peintures, vidéo et installations, Hyber multiplie les possibilités d'intervention sur la forme, les comportements, les organisations. Sa conception de l'art se frotte ouvertement aux manières de vivre le Monde, par des propositions qui remettent en jeu les modes d'interprétation du réel – ce qu'Hyber appelle plus généralement le « commerce » des formes.

Science --- Biotechnologie --- Technologie et art

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Art numérique --- Informatique graphique --- Internet --- Technologie et art

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Depuis la fin des années 90, un « retour à la programmation » se confirme dans la production d’oeuvres numériques. Bien que l’artiste ne soit plus obligé d’être programmeur pour utiliser sa machine comme au temps des « pionniers » de l’art par ordinateur des années 60/70, la pratique du code devient un moyen contemporain d’affirmer une certaine indépendance intellectuelle et créative.

Computer art --- Technologie et art --- Computer art --- Computer programming

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Au XXIe siècle, certaines des œuvres d'art les plus passionnantes sont créées non pas dans des ateliers mais au sein de laboratoires où des artistes s'intéressent aux questions culturelles, philosophiques et sociales liées à la recherche de pointe dans les domaines scientifique et technologique. Leurs travaux sont à la croisée de disciplines aussi diverses que la microbiologie, les sciences physiques, les technologies de l'information, la biologie et les systèmes vivants, la cinétique et la robotique, l'eugénisme, la climatologie, la réalité virtuelle ou encore l'intelligence artificielle. Première étude illustrée sur le sujet, ART+SCIENCE propose un panorama complet de ce nouveau courant de l'art contemporain largement méconnu du grand public. Les œuvres les plus emblématiques créées depuis 2000 par près de 250 artistes sont illustrées et commentées à travers huit chapitres, chacun consacré à un champ particulier de la recherche scientifique. Les projets présentés vont du body art à la bio-ingénierie des plantes et des insectes, de la musique, de la danse et des performances vidéo pilotées par ordinateur à des installations visuelles et sonores de grande échelle. Ils interrogent de manière originale notre relation à la science, à la technologie et au monde qui nous entoure et nous permettent de prendre pleinement conscience de la façon dont la recherche scientifique et les innovations technologiques influencent aujourd'hui la création artistique. Stephen Wilson, grande autorité sur le sujet, résume avec beaucoup de clarté les dernières recherches scientifiques et propose à ceux qui désirent en savoir plus une bibliographie et des sources d'information précieuses notamment sur les musées, festivals, centres de recherche et programmes universitaires qui promeuvent l'art créé dans ce nouveau domaine hybride.

Art et sciences --- Art --- Informatique appliquée --- Art contemporain --- Technologie et art

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L'intérêt porté aujourd'hui à l'enveloppe architecturale se traduit essentiellement à travers les médias, poussant ainsi certains architectes à une réflexion plus approfondie sur le caractère expressif de celle-ci. En effet, à chaque période, l'enveloppe architecturale a connu chronologiquement différentes appellations telles que "mur", "façade", "peau" ou encore "membrane" prenant ainsi de l'ampleur au coeur du langage architectural contemporain. De plus en plus expressive, l'enveloppe architecturale se fait remarquer partout, de Grande-Bretagne où, à Birmingham dans le centre historique, s'impose le Selfridges avec sa peau de 15.000 disques sortis tout droit de parures de Paco Rabane, jusqu'en Chine où, à Pékin domine le stade olympique nidifié par une résille unificatrice, résultat d'un projet récent de Herzog & de Meuron. La révolution digitale des années nonante a permis aux architectes d'explorer de nouveaux moyens de conception et de réalisation architecturaux, leur permettant dès lors de revisiter la manière de dire le monde à travers l'architecture. L'enveloppe s'exprime aujourd'hui, plus qu'auparavant, par la texture que par la structure et semble même redécouvrir les joies de l'ornementation bannie un siècle plutôt par le manifeste "Ornement et crime" d'Adolf Loos. Ce mémoire a pour ambition de d'abord comprendre ce qu'est l'enveloppe architecturale et, à partir de son acceptation, de s'interroger sur la manière dont elle est perçue, de découvrir son objet et d'examiner ses différents modes d'expression. La recherche repose essentiellement sur l'interaction spatiale que l'enveloppe peut générer sur son utilisateur. Ce mémoire est donc une occasion de se poser une question essentielle: qu'est ce que l'enveloppe architecturale doit et peut offrir à l'Homme dans son besoin fondamental d'auto-accomplissement? (M.Z.)

Enveloppe architecturale --- Espace architectural --- Façade --- Perception de l'espace --- Surface --- Technologie et art